Harry Potter et l'enfant maudit, de J.K. Rowling
Un bon moment, mais je ne suis pas certaine que les enfants y trouvent leur compte.
Plonger dans ce tome 8, c'est retrouver de vieux amis perdus de vue depuis 20 ans! On est contents de les retrouver, de rencontrer leurs enfants, de discuter de leur métier et de parler des souvenirs communs lors des études (oui, on peut rêver aussi d'avoir été à Poudlard!)
Donc un plaisir à ce niveau-là... d'autant plus que l'on se rend compte que l'on a beau s'appeler Harry Potter, avoir un fils ado, ce n'est pas simple! Et c'est certainement là que les parents qui ont découvert Harry Potter déjà adultes se retrouveront dans l'histoire, mais peut-être moins les enfants...
Car finalement, les héros sont davantage les parents que les enfants dans ce tome 8 : bien sûr, Albus est "central" mais il n'a pas réellement le beau rôle, je me suis davantage attachée à Scorpius.
L'histoire est complexe, mais après avoir dévoré le livre, il m'en reste davantage l'image d'Harry en tant que père que celle des aventures vécues par son fils.
Le fait qu'il s'agisse d'une pièce de théâtre n'aide pas forcément à entrer non plus dans l'aventure, alors que cela se prête très bien aux interrogations des personnages.
J'ai donc passé un bon moment mais pas autant qu'avec les 7 précédents. En revanche, je signe de suite pour aller voir la pièce si elle est un jour jouée en France!!!
"Être Harry Potter n’a jamais été facile et ne l’est pas davantage depuis qu’il est un employé surmené du Ministère de la Magie, marié et père de trois enfants. Tandis que Harry se débat avec un passé qui refuse de le laisser en paix, son plus jeune fils, Albus, doit lutter avec le poids d’un héritage familial dont il n’a jamais voulu.
Le destin vient fusionner passé et présent. Père et fils se retrouvent face à une dure vérité : parfois, les ténèbres surviennent des endroits les plus inattendus."