La dernière allumette, de Marie Vareille
Je ne savais pas du tout à quoi m'attendre quand j'ai commencé La dernière allumette. J'avais lu de très bonnes critiques et je connaissais l'autrice pour sa série jeunesse Elia, la passeuse d'âmes, lue il y a 7 ou 8 ans mais La dernière allumette n'a vraiment rien à voir !
J'ai de suite été emportée par l'écriture et les personnages : Abigaëlle, qui raconte et nous fait revenir dans son passé et celui de son frère, Gabriel. Abi et Gabriel, seuls contre les adultes, face à un père violent, à une mère qui n'ose pas partir...
Dans le présent, Abi raconte : Zoé, rayonnante, solaire, Gabriel, devenu un artiste. Les liens se tissent mais on sent l'épée de Damoclès toujours présente : Gabriel se l'est fait tatouer pour ne jamais oublier : 3/4. Trois enfants battus sur 4 deviennent eux-même violents. Mais face à Zoé, comment résister à l'espoir d'avoir enfin une vie "normale" ?
Un livre émouvant, fort, sur les relations qui se nouent, sur l'enfance et la vie adulte, sur la violence, sur l'amour malgré tout, mais peut-il y avoir amour lorsqu'il y a violence ?
J'ai vraiment beaucoup aimé ma lecture et la manière dont l'autrice a traité le sujet, j'ai dévoré le livre, tourné les pages pour voir comment tout allait finir.
Un superbe roman !