L'aube sera grandiose, Anne-Laure Bondoux
J'avais déjà lu un roman de cet auteur, dans un genre totalement différent : Le destin de Linus Hoppe mais c'est en lisant des commentaires sur L'aube sera grandiose que j'ai réalisé que c'était du même auteur.
L'aube sera grandiose commence sur les chapeaux de roue puisque la narratrice, Titania, prend sa fille de 16 ans à la sortie de son entraînement de natation pour l'emmener dans un lieu inconnu, malgré des protestations car elle va rater la fête de son lycée.
C'est le début d'un long récit qui fait voyager le lecteur des années 1970 aux années 2000 aux côtés de Titania, de sa mère Rose-Aimée et de ses frères.
Nine découvre ainsi l'histoire d'une famille dont elle ne connaissait pas l'existence, au début avec beaucoup de mauvaise volonté mais rapidement, comme le lecteur, elle se retrouve fascinée par l'histoire de sa grand-mère et de sa mère.
Le récit est bien écrit, fluide, lumineux, on s'attache aux enfants que l'on voit grandir, et à la mystérieuse Rose-Aimée dont on découvre enfin l'histoire à la fin.
C'est aussi un plaisir pour des adultes qui ont vécu ces années 1980-1990 de les revivre sous la plume de l'auteur.
Une belle histoire de femmes, sur trois générations.
Le roman est classé jeunesse mais pour moi, il est à proposer à partir de 14-15 ans et pour adultes. Rien n'empêche de le lire plus jeune mais je ne suis pas certaine que le thème intéressera un lecteur (plutôt une lectrice, d'ailleurs) de moins de 15 ans.