La nuit des cannibales, de Gabriel Katz
Après l'excellentissime trilogie Le puits des mémoires et les très bon Aeternia, La maîtresse de guerre et plus récemment La part des ombres, Gabriel Katz quitte l'heroic fantasy pour du thriller fantastique avec La nuit des cannibales. C'est avec plaisir que j'ai dévoré ce nouveau roman, 100% efficace dès les premières lignes!
L'intrigue est prenante, le concept original tout en rappelant un peu Highlander, et le contraste entre l'homme d'affaire de 43 ans et l'ado de 15 ans tellement bien décrit que l'on se surprend très souvent à sourire!
Impossible à poser avant la dernière ligne, même si je suis restée un peu sur ma faim sur certains aspects que j'aurais aimé plus développés...
Certaines scènes sont particulièrement réussies, j'ai déjà envie de le relire juste pour les revivre!!
Excellent, à conseiller pour adultes et grands ados.
Le réveil, déjà... Il est sept heures. Bizarre, j'aurais juré l'avoir réglé sur huit. Sous ma main, la table de nuit est plus basse que d'habitude. La radio gueule un truc qui ressemble à Madonna, ou Lady Gaga bref. ce n'est pas France Info. Je me lève dans le noir et me demande d'où vient cette infâme odeur de pieds. Je n'ai jamais senti des pieds de ma vie, et même si j'ai assez bu pour me réveiller dans un lit qui n'est pas le mien, ça n'a jamais fait puer personne. L'interrupteur, enfin, me tombe sous les doigts. J'allume. Je regarde mon bras... qui n'est pas mon bras. Mon nez me paraît pointu, mes pommettes aussi. Putain, je ne suis pas moi. " Lorsque Maxime de Retz, homme d'affaires de 43 ans, se réveille dans le corps d'un ado, la situation est pour le moins embarrassante. Mais, quand on essaie de l'assassiner, là, tout part carrément en vrille.